Quelques mots rapides sur ma première lecture de l’été, du moins celle post-Hellfest 🙂
Cette nuit-là, la famille entière d’une adolescente s’est volatilisée sans trace de lutte, sans indice… Manquent à l’appel un père, une mère et une sœur qui laissent la petite Cynthia en plein désarroi. Vingt cinq ans plus tard, Cynthia est toujours en quête de réponses…
Un constat d’entrée de jeu : il y a bien d’une part les polars que je qualifierais de « conventionnels », faits de détectives et de méthodes d’élucidation de meurtres vus dans de nombreuses séries TV, d’autre part ceux qui donnent un véritable élan à un genre lu et relu. Cette nuit-là intègre d’emblée la deuxième catégorie…
L’allée ne faisait qu’une dizaine de mètres de long mais s’étirait sur un quart de siècle dans le passé.
Les bons ingrédients sont rassemblés et donnent un résultat goûtu : un scénario original, une intrigue un chouïa complexe mais passionnante et pleine de suspens… Ajoutons à ça la détresse psychologique de notre protagoniste, Cynthia, littéralement déchirée par deux sentiments contradictoires : la tristesse de la mort supposée de ses proches et le désir de faire la lumière sur une affaire en apparence insoluble…
Au fil des pages, la question va nous titiller jusqu’à nous brûler les lèvres : qu’est-il arrivé à la famille entière de Cynthia ? La réponse arrivera comme une révélation…Au final, ces 475 pages se boivent comme du petit lait. En cette période estivale où rester au frais chez soi est une nécessité, je ne saurais que vous le conseiller (le livre, hein, pas le lait) 😉
Éditions J'ai lu. Environ 475 pages.