Si vous ne viviez pas dans une grotte en 2009, peut-être vous souvenez-vous du remarquable film Coraline. Exécuté en stop-motion (technique de capture de scènes image par image), cette production tant attendue sonnait le retour du réalisateur de l’Étrange Noël de Mr Jack.
J’avais adoré le film, et c’est donc assez naturellement que j’ai souhaité découvrir le livre dont il est l’adaptation.
L’histoire prend forme au moment du déménagement de Coraline, fille unique qui débarque dans une vieille demeure de campagne isolée et bien trop grande pour elle et ses deux parents. Livrée à elle-même, Coraline va découvrir « de fil en aiguille » (l’expression fera certainement rire les connaisseurs du livre 😉 ) un monde singulier empreint de curiosités. Un monde qui pourrait bien au final la happer…
Si les contes de fées sont plus vrais que vrais, ce n’est pas parce qu’ils disent que les dragons existent, mais parce qu’ils disent que les dragons peuvent être vaincus. G.K Chesterton
Une jeune fille perdue dans un monde bizarre… le parallèle avec Alice aux Pays des Merveilles est cousu de fil blanc. Coraline se veut toutefois plus gothique, plus moderne. Pour ma part, Coraline a le parfum des vacances d’enfance, lorsque les heures s’égrènent et que les occupations prennent un tournant inattendu.
Un sans-faute de Neil Gaiman !
Beaucoup de lectures dernièrement! je ne savais pas que c’était tiré d’un livre, je le mets sur ma liste! des critiques toujours aussi joliment formulées!