J’ai découvert Marc Levy avec Où es-tu, son premier ouvrage qui est une excellente entrée en matière pour s’imprégner de l’univers d’un auteur à qui l’on prête injustement l’écriture de récits à l’eau de rose.
Dans Si c’était à refaire, l’intrigue porte sur un reporter au New York Times, parangon de réussite, assassiné sans mobile apparent par une matinée des plus ordinaires. Revenu miraculeusement dans le monde des vivants deux mois auparavant, l’opportunité inopinée lui est donnée d’élucider le mystère de sa mort, avant qu’elle ne se (re)produise.
Les souvenirs sont parfois comme ces photographies blanchies par le temps, dont les détails ressurgissent à la faveur d’un certain éclairage.
Scotchant ! Voici l’épithète qui me vient à l’esprit pour qualifier l’ouvrage d’un auteur désormais engagé qui insuffle une dimension politique à son récit. L’auteur aborde notamment le sujet délicat de l’adoption pas toujours légitime d’enfants étrangers, à travers d’un récit émouvant duquel les protagonistes s’unissent et se déchirent…
Sans réelle longueur, le roman a pu accompagner Cinq jours de mes trajets de TER Picard, ce qui, en quelque sorte, le sacralise dans mon Panthéon personnel des lectures éclaires. Comprenez que le roman est tout sauf un mauvais papier : preuve est faite que Marc Lévy est pour ma part une grande figure de la littérature française.
Et dans la pure tradition des romans policiers, le dénouement n’arrivera que dans les dernières pages d’un roman d’aucun ne ressortira indifférent !
I agree! There is a loneliness to our life, not only are we born alone, nor de we die al2oen30; we ARE alone. Nobody can completely interiorize our being, our experiences; nobody can completely understand our joy or sufferings no matter how accurately we express ourselves, to nobody can we be in COMPLETE communion with… to nobody but One.